samedi 9 février 2008

*Planes para el futuro

*Bilan

Fin del proyecto

*Et vogue la galère technique

*Segundo dia de gravacion

*Gravacion, primer dia!

*Fin de la capacitacion de los capaciadores en Pisuli

Comunidad Indígena de Chaupiloma

Jueves 23 de agosto

Como la cita era a las 5 pm, decidimos salir a las 3pm de Quito, previendo 2 horas de bus que nos llevaría hacia el norte a lo largo de la cordillera, hasta la comunidad de Chaupiloma.

A principios de julio, ya habíamos venido varias veces a esta región donde viven al pie de la montaña una decena de comunidades indígenas, cada una con su propio territorio y organización (casi siempre una iglesia y una guardería/salón comunal). Hace poco las comunidades han empezado a tratar de coordinarse entre ellas, creando cooperativas agrícolas y de microcrédito que les ayudan a obtener préstamos para el desarrollo de las explotaciones asi como a tener cantidades mas grandes de productos para comercializar en el medio urbano.

El bus nos abandona en la Panamericana, al pie de la montaña que tendremos que escalar para llegar, un poco mas de media hora después, a la sala comunal de Chaupiloma. Y vaya sorpresa! Ahí ya nos estaban esperando sentados organizadamente una centena de personas que serian nuestro público esa noche.

Normalmente, las charlas en las comunidades comienzan una hora y media despues de la hora prevista, es por eso, obviamente, que no habiamos escalado la montana corriendo! Por primera vez, la culpa del atraso era nuestra, bueno, casi....a las 5:30 todavía faltaba instalar la televisión y el DVD, pero sin control remoto. Por eso, tuvimos que improvisar y poner un gran chal negro doblado en cuatro para tapar la pantalla y que la gente no se distrajera con las imágenes de nuestra querida pelicula “De donde vienen los ninos”.

Nuestras impresiones de la charla fueron en general, positivas. ....Observación principal: las mujeres de Chaupiloma parecen menos introvertidas que las de las otras comunidades con las que hemos podido trabajar hasta ahora. En la primera fila, algunas jóvenes nos parecieron mejor informadas sobre el funcionamiento de su cuerpo que la gran mayoría de indígenas. Eran ellas que respondían a las preguntas cada vez que el silencio del auditorio se volvía pesado.

La timidez es característica de estas poblaciones, pero normalmente son los hombres que terminan hablando mientras que las mujeres esconden la cara debajo de los chales y detras del sombrero.......En el centro de la sala, un grupo de adolescentes todas audaces y con los ojos llenos de preguntas, intercambiaban miradas, y nos dimos cuenta que si nos acercábamos un poco podríamos obtener una respuesta....la cual nos dijeron en secreto a la oreja, de una manera franca y directa.

Despues de 2 horas de charla, llego la hora de bajar la montana, no a caballo sino a pie, y esta vez de noche. Una verdadera expedición, entre perros que nos gruñeron, marranos, terneros, vacas, gallinas y conejillos de indias, todo impregnado del olor de eucalipto del bosque que nos rodeaba; primero por un camino de tierra y más abajo por un bonito sendero empedrado. A pesar de este terreno propicio a las caidas, llegamos al bus sanas y salvas, la prueba de que sus 3 barbies, versión campesina, son muy recursivas!

*Casa de la Magdalena, fin del trabajo!

*Capacitacion en la casa de la Magdalena

Comunidades de Nueva Tondolique y Illahua Grande

Nous arrivons à Tondolique en début d'après-midi, vraiment fatiguées, mais la journée est loin d'être finie!


Nous avons rendez-vous à la salle communale du village pour terminer la formation de 14 personnes entammée lors de notre dernière visite. Et là, mauvaise surprise, ils ne sont que 7 au rendez-vous. Ben oui, la date tombe mal nous expliquent-ils. C'est justement le jour de la formation touristique à Tondoliqué... Quid? Un employé du ministère du tourisme équatorien vient rendre visite à la communauté afin de leur expliquer comment tirer parti de leurs richesses naturelles à des fins pécunières. Dans quel but? Récolter des fonds pour mettre en place des activités vivrières telles l'élevage d'animaux mineurs (cochon d'inde, poules, lapins...), des micro-entreprises d'artisanat pour permettre aux femmes de tirer profit de leurs connaissances manuelles (tissage, confection de paniers crochetés, broderie...), et des centres de formation pour donner plus de capacités aux membres de la communauté. L'idée est plutôt bonne, sauf que ces projets ne se mettrons pas en place en claquant des doigts, et que pour cette fois, ça ne fait pas notre affaire!



Nous entamons donc la formation avec les personnes présentes, et là, re-désilusion, il ne reste pas grand chose du travail réalisé la dernière fois...On reprend donc tout depuis le début, afin de raffraîchir les souvenirs, et on décide d'emmener les deux personnes les plus au point à notre intervention du lendemain, afin qu'ils puissent s'exercer en direct live.



Après un délicieux repas dans la maison d'Andrès, nous nous appretons à passer une nuit froide! Et oui, à cette altitude, la température descend très bas la nuit... et pour éteindre la lumière dans notre petite chambre, ben faut dévisser l'ampoule (accessoirement seule source de chaleur dans la pièce!), et ça, ça fait peur!!


Samedi 18 août – Tondolique Comunidad de Illahua Grande

Profitant de notre séjour à Tondoliqué, village situé à 3800 m d’altitude, il était opportun d’intervenir dans d’autres communautés alentours. Nous nous sommes donc rendues à celle de Illahua Grande, emmenant avec nous Antonia, Tomás et sa femme, les trois personnes selectionnées parmi nos candidats à la formation de la veille.


Assister à la charla était un moyen pour eux d’observer comment aborder le sujet de la contraception, et quelles informations il est nécessaire d’acquérir pour recevoir une attestation prouvant leur aptitude à informer les gens. Vigilence, car en Equateur, le diplôme a parfois plus d’importance que les réelles capacités… Il serait très périlleux de notre part de “donner” une attestation sans avoir la garantie de l’acquisition des connaissances et la prestation, surtout sur ce sujet!

Pour rejoindre Illahua Grande, communauté située sur la crète de la montagne opposée, point de camionnettes! Il a fallu compter sur nos pieds et nos chaussures à “crampons” pour l’atteindre! Concrêtement, cela signifie 30 minutes de marche à travers champs, dans la boue et sous un crachin humide digne de notre bonne vieille Normandie rencontrant toutes sortes d’animaux de la ferme et saluant de la main leurs propriétaires béchant la terre.



Après cette marche ô combien risquée (et oui, ça glisse!), nous avons été heureuses une fois de plus de constater que, comme d’habitude, le public est arrivé au compte goutte, à ”l’heure équatorienne”, sachant que l’intervention était prevue à 9h du matin et reconfirmée la veille au soir. Nous avons attendu seulement 1h pour commencer!



La charla a finalement été donnée dans la chapelle du village dans laquelle une quarantaine de personnes, ainsi que le pasteur, étaient présents. Ce dernier, issu de l’église évangéliste nous a causé quelques frayeurs en se présentant et en prenant la parole en public. En effet, ce mouvement du protestantisme est généralement contre les contracptifs, invoquant comme raison qu’ils sont avortifs. Mais dans le cas présent, il s’est montré très favorable à ce que nous disions, posant même de nombreuses questions. Rappelons que les pasteurs ont le droit d’avoir une femme (et donc d’avoir des relations sexuelles). Selon ses propres termes, son intérêt est d’être heureux avec ses quatres enfants, tout en étant sûr de ne pas en avoir d’autres!


Une malette pédagogique lui a d'ailleurs été remise afin de permettre à la communauté de se constituer un petit fond documentaire en matière de sexualité, et de trouver ainsi toutes les réponses à ses questions.







L'intervention s'est déroulée dans le froid et l'humidité quotidiens à cette altitude, mais avec un bon niveau d'attention du public. Antonia, la femme de Andrès (cabildo de Tondolique), a réalisé toute seule la présentation en quichua du préservatif masculin, devant une assistance enthousiaste!



Après cela, nous avons été invités dans la cantine de la garderie à manger un délicieux cochon d’Inde frit avec des pommes de terre et de la sauce aux cacahuètes. Ce met délicieux est un plat de fête, offert aus hôtes de marque lors d’occasions exceptionnelles. Les indigènes sont toujours surpris d’apprendre qu’en France, les cochons d’Inde sont des animaux de compagnie et rien d’autre! Pour échanger sur le sujet, nous nous amusons à leur dire que les Français raffolent des escargots et des cuisses de grenouille. Imaginez la tête qu’ils ont fait à ce moment-là!


De retour à pied à Tondolique, les malettes pédagogiques ont été distribuées et à la grande déception de nos trois personnes en cours de formation, les fameux diplômes attestant de leurs compétences à promouvoir à leur tour les informations concernant l’éducation sexuelle n’ont pas été remis. Et non, il faudra travailler encore! Nous leur avons expliqué qu’une ultime séance serait nécessaire pour qu’ils soient aptes à recevoir ce certificat.



Après une bonne heure d'attente avant l'arrivée de la camionnette, nous redescendons à Quisapincha, puis à Ambato avant de rejoindre Quito 4h après.

*Comunidad indigena de Pasa

*Colegio Lastena, capacitacion de 14 profesores + UTM

*La Bramadora y colegio Lastena, Universidad Technica de Manabi

*Colegio Nacional

Colegio Municipal Hugo Cruz y colegio Comunal Armador Vela

Aquí estamos de nuevo en el Colegio Nacional Hugo Cruz, que habíamos visitado ya el año pasado. Está como nuevo, apenas acaban de terminar la construccción. El año pasado, trabajamos en salones provisionales, todos en bambu! Este colegio, que porta el nombre del alcalde del Carmen, es el segundo colegio municipal más grande, con un total de 700 alumnos.

Fuimos recibidas por la enfermera del colegio, qué personaje. Este establecimiento es uno de los pocos que cuenta con una enfermera a tiempo completo, un lujo. Ella realiza regularmente sesiones de información con los jóvenes del colegio, pero nunca es inútil repetir este tipo de cosas!

Primero, realizamos 3 intervenciones simultáneas, luego una última con todas las clases de cuarto, quinto y sexto.



Luego de una pausa para comer, tomamos el bus hacia el « Sector Comunal », donde nos esperaba el Doctor Carlos Velez, profesor del colegio Armador Vela.

Esa tarde vimos a todos los 120 alumnos de este establecimiento, y eso sí que fue trabajo duro! Tímidos y muy callados, visiblemente sorprendidos e incomodos con la temática de nuestra intervención, los alumnos escucharon nuestra charla sin hacer preguntas. Diez minutos para conseguir (a la fuerza!) la respuesta a una pregunta simple “Donde se pone el preservativo masculino?”!!!!!! Y ustedes, lo saben?....!!


La Bramadora


Despertada a la madrudada del sábado (5:30am!!) ya que no podíamos, de ninguna manera, perder la ranchera que nos llevaría hasta la Bramadora, a 1 hora y 45 del Carmen.

Una corta ruta asfaltada que fue seguida rápidamente, para nuestro gran dolor, por un camino polvoroso y caótico que serpenteaba entre las plantaciones de banano. Por fin llegamos al centro de La Bramadora, mareadas por las sacudidas, donde Cruz, nuestro contacto, nos esperaba.






Ella nos llevó al premier colegio donde debíamos intervenir, y realizamos simultáneamente dos charlas con la totalidad de los 120 alumnos.




En ecuador, normalmente, no hay colegio los sábados en la mañana, pero el contexto donde hicimos la intervención era un poco particular.

Se trataba de dos academias a distancia, que reunen a los alumnos que no pueden ir a clase todos los días. Las razones para esta dificultad de asistencia son diversas, entre ellas la distancia entre el lugar de habitación y el colegio y la falta de medios financieros para pagar el transporte de todos los días (cuando hay transporte). Existen también alumnos que trabajan toda la semana, lo cual hace imposible que ellos asistan a clase todos los días, ya que las familias dependen en parte de los ingresos adicionales que ellos aportan a sus hogares.


No todos los alumnos son adolescentes, algunos vienen a la escuela acompanados de….sus padres, toda la familia en uniforme de colegio. Los grupos son heterogéneos, de edades que van desde 12 hasta 45 años !


Despues de haber tomado onces con todo el equipo pedagógico, continuamos con el segundo colegio a distancia del área, el Colegio Juan Pablo II.




Es un colegio estatal-misionero, semi-privado y religioso. Fue divertdio intervenir en un establecimiento de este tipo, sobre todo cuando pensamos en la posición de Juan Pablo II sobre la contracepción en general, y el preservativo en particular.

Un pequeño grupo de 50 alumnos entre 15 y 35 años asistieron de manera muy pasiva a la charla, bajo la atenta mirada del director del establecimiento y de un profesor, quienes estaban al tanto del tema.



Tuvimos la suerte de volver al Carmen en camioneta, lo que nos hizo ganar mucho tiempo pero tambien sudar frío. En camino a una jornada de reposo muy merecida!

*Colegio 4 de diciembre

*Colegio Americano

*Colegio Nacional del Carmen

Colegio Cotopaxi y colegio de Tigrillo

Luego de la primera jornada en el Colegio Nacional del Carmen, acá estábamos, listas para comenzar 10 días de trabajo intensivo en 13 establecimientos escolares de las poblaciones vecinas! Comenzamos esa mañana en el Colegio privado Cotopaxi, con dos intervenciones simultáneas compuestas de los grados tercero y cuarto, y quinto y sexto. Como siempre en los colegios privados, los alumnos son más rebeldes que en los públicos. La directora del establecimiento,joven y dinámica, asistió a una de las dos intervenciones y nos felicitó calurosamente al final, feliz de los conocimientos complementarios que pudimos haber aportado a sus alumnos.





Salimos del primer colegio alrededor de las 10 :30am y, sin tener ni siquiera tiempo para tomar un respiro, partimos hacia la parada donde debiamos tomar la ranchera para ir a Tigrillo. A una hora de trayecto del Carmen, Tigrillo es una pequeña población perdida en medio de plantaciones de verdes, bananos que se consumen salados o dulces segun su estado de maduración.

El colegio Velasco Ibarra en el cual intervinimos es, claramente, un colegio rural. Los alumnos en total no suman mas de 80, de todos los niveles, de la escuela al colegio (de 6 a 18 años).






Luego de almorzar con el director, visitamos el centro de salud de Tigrillo. Una doctora se desplaza al Carmen un día por semana, entonces hay que tener paciencia cuando uno esta enfermo. La salud es una tema importante para la populación de las comunidades apartadas como Tigrillo, ya que la distancia que las separa de las grandes ciudades es bastante grande.





Realizamos una charla al comienzo de la tarde con la totalidad de los alumnos y algunos padres presentes, que habian sido invitados por el director con anticipación. A pesar de la heterogeneidad del grupo, obtuvimos un buen nivel de participación.

Luego volvimos al Carmen en camioneta, en camino a las intervenciones nocturnas en el Colegio Nacional

Colegio Nacional




Este establecimiento, que recibe alrededor de 200 alumnos, está abierto en el día y en la noche. Nuestra primera intervención se desarrolló en la noche, entre 7 y 10pm. Lo que implicó hacer 2 intervenciones por equipo.

Tuvimos que reconcentrarnos, ya que la última hora de curso es siempre la más dificil! Es el temor de todos los profesores.......todo el mundo está cansado y, por consiguiente, pierde la atención fácilmente. Por esto, se debe hacer una pequeña siesta durante la tarde, tomar algunas vitaminas y comerse a un payaso antes de lanzarse a la boca del lobo!!




En efecto, es un show permanente. No es suficiente repetir de memoria los conocimientos, más bien se deben transmitir (gran diferencia !). Comunicar la información con humor y sin salirse del tema requiere una gran cantidad de energía !

Este es el objetivo de todos los días, lo que hace del reto algo pasionante. Y esas son las cualidades de un buen profesor, saber comunicar con pasión a los otros. No aquel que habla sin parar, respetando el contenido de su curso sin preocuparse de saber si su mensaje es recibido o no.